Témoignages

Vice-président de l’association Radhedh Méditerranéen pour les arts.

Membre du Centre International de Recherche et de Documentation des Arts Visuels.

Le hasard ou le destin a fait que je fasse connaissance de l’artiste conceptuel essayiste (A. C. E.), Michel Charmasson, par la suite d’échanges de messages extrêmement intelligent, plutôt philosophique au sujet de l’art alors qu’en parallèle il donnait vie à l’institut de recherche, d’expérimentation et de démonstration international en art l’IREDIA.
Une belle personne, habitée par l’amour de l’art comme alternative incontournable pour une vie meilleure.

Hasard ou destin, cela coïncidait avec mes activités associatives, la préparation de la 18ème édition des journées d’étude de pratique théâtrale et de l’audio-visuel (JEPTAV) qui comportait entre autres un colloque internationale portant sur « l’intelligence et l’intuition dans les arts ».

Monsieur Charmasson s’est porté candidat et le comité de lecture constitué de professeurs universitaires qui enseignent les arts et la littérature retenu sa proposition d’intervention « « Hu-arting », praxis d’une nouvelle pensée politique ».

Je souhaite préciser à ce sujet que le passage de Michel Charmasson au JEPTAV 2019 n’est pas passé inaperçu, tant par l’intensité de sa présence humaine que par la qualité de ses interventions diverses tout au long du festival et la sincérité de sa communication qu’il a présenté lors de la journée de clôture du colloque.

Cela a était l’occasion pour nous, organisateurs et festivaliers de connaître l’homme, le communicateur et même le modérateur dont on garde une belle impression.

J’exprime, au même titre que la plupart de mes collègues pour avoir été à l’origine de la participation de Michel charmasson aux JEPTAV 2019 que je considère comme l’ami de l’association et de la Tunisie.
Michel Charmasson est incontestablement un artiste d’une grande approche relationnelle que l’on aimerait revoir lors des prochaines éditions.

Abdelmajid Zardi,

Vice-Président de l’association Radhedh Méditerranéen pour les arts, membre du centre International de Recherche et de Documentation des Arts Visuels.

J’ai rencontré Michel à la Biennale de Paris, lorsqu’il était en pleine effervescence intellectuelle, une effervescence incandescente et contagieuse qui a abouti à l’imagination et à l’achèvement de l’IREDI7A. Son institut de recherche, d’expérimentation et de démonstration (I7) en art s’est développé certainement à partir de l’interrogation de l’art visuel, cependant, l’IREDI7A ne s’est jamais contenté d’une division dichotomique entre visuel et invisuel, mais il est devenu la demeure d’une recherche constante et d’une observation vaste des phénomènes de l’art contemporain. Ainsi, en 2018, Michel, explorant des terrains en friche, organisait déjà un colloque sur l’Intelligence Artificielle dans l’art, une idée que le monde et le marché de l’art ne s’était pas encore appropriée, une idée rejetée par les masses et « canonisée », ultérieurement par les médias, en enfin une idée que moi-même j’ai fini par embrasser en la transformant en sujet de thèse de doctorat, car elle changeait la face du monde tel que je l’avais connu.   

Précurseur dans l’observation des phénomènes artistiques contemporains, avant-gardiste dans la réception des idées de son temps, défenseur de l’invisuel dans sa forme la plus pure, Michel me rappelle, dans son combat, un autre artiste de l’invisuel, qui est Gary Bigot. Michel, tout comme Gary, prône un art sans art, sans artiste, sans spectateur, sans rétribution, sans droits d’auteur, un art qui ne se veut pas conceptuel, même s’il accomplit enfin la quête de l’art conceptuel, un artiste qui est intrinsèquement artiste « malgré lui » (cf. Gary Bigot entretien). 

                                                           Corina Chutaux Mila

Artiste / joueur / chercheur infatigable, chemine d'inventions en interventions artistiques du côté du sens et du sensitif.

Il explore les terres et leurs traces, la langue et les mots.
Marie-Pierre Chaix
Comédienne

Michel Charmasson, c’est avant tout une passion, la passion du questionnement permanent, de la remise en cause de tous les postulats !

Michel Charmasson, c’est aussi un écorché vif dont la mise-à-nu permanente lui permet d’absorber toutes les émotions qui l’entourent !

Michel Charmasson, c’est enfin un enracinement qui s’exprime dans sa terre du Bassin mais va au-delà ! C’est peut-être un enracinement dans l’Humanité !

Son travail est le reflet de cette démarche systématique qui permet de décortiquer chaque émotion et chaque parcelle pour les réassembler !
François Candelon

C’est fou ce que le champagne à la ville REIMS doit

Claude Bonnange

Michel, tu ne peux pas être désinhibé tu n’est pas inhibé.
Un ami psychiatre

Parler de Michel Charmasson n’est pas œuvre facile.

-Il n’est pas exagéré de le présenter comme le pape du mythe de la caverne*1 appliqué à l’art. En effet, c’est animé par une démarche platonique que Michel a entrepris de mettre à jour les relations et les contingences existantes entre l’artiste et son œuvre, son environnement, sa contribution à la spiritualité et à l’imaginaire.

-Son intérêt pour l’art n’est pas obligatoirement dans l'esthétique ou la reproduction du réel. Dans toute production humaine il voit un évènement qui sans nécessairement user du symbole et de l’abstraction devient un marqueur des interactions de l’homme avec lui-même, sa société, le monde.

-Il n’a rien à voir avec le touche à tout et n’est pas non plus un gourou puisque lui-même se met en jeu dans le débat de l’art. Doté d’une solide culture technique et philosophique il est le pèlerin de la réconciliation entre l’expression individuelle ou collective et la société.

-L’obstacle le stimule plutôt qu’il ne n’arrête. Toujours disponible pour apprendre tout comme à faire savoir. Sachant écouter et comprendre sans pour autant se faire berner.

-Il est dans une démarche d’apprentissage éternel. Son art de poser les questions et mettre en évidence les ingrédients d’une situation ou les fausses idées ne laisse pas indifférent.

-Comme tout poète, il a ses détracteurs. Ils sont reconnaissables dans leur classicisme et leur opposition à la flexibilité.

-Avec lui, du fait de son besoin de donner du sens au sens, le projet artistique prend une dimension cosmique, quand il se réalise, il fait sortir du néant et donne l’existence à ce que l’artiste lui-même ne soupçonnait pas.

-Mine de rien, au-delà des courants, mouvements, tendances et écoles, quel que soit l’époque et la civilisation il remet l’artiste à sa place et sa fonction sociétale, celle de sortir vers l’imaginaire en soit, indépendamment des conditions matérielles et du résultat.

-C’est dire qu’avec cette visée, l’humain émerge du monde animal, dont l’inné ou l’évolution restent toujours au niveau d’une mutation ou d’une adaptation indispensable à la survie, alors que l’art permet à l’homme la plus belle des évasions : la création.

-Lors de la vente des premiers tableaux soi-disant issus de l’intelligence artificielle, de nombreux soupers et petits déjeuners avec lui furent l’occasion de mettre à jour l’ambiguïté des mots et remettre ce pseudo art à son juste niveau de reproduction dirigée. En effet, un code ne pourra jamais inventer, produire et imager un sentiment de sa seule initiative, si l’humain ne lui a pas donné les règles, états et représentations qui le caractérisent.

-On n’a pas encore vu un ordinateur nous décrire spontanément le plaisir qu’il a eu à produire un tableau, si quelque part, il n’a pas été sollicité pour le faire… et qu’on lui en a donné les moyens.

-Pour faire valoir ce qui de droit.

Denis Bellocq

A savoir :

- la singularité de la démarche, l’assiduité (considérant les grèves de trains), la rigueur, la curiosité (esprit très curieux et ouvert), l’engagement et la persévérance (grande présence dans les projets présentés), la prise de risque (audace incontestable), la qualité du travail fourni (projet élaboré en étapes et en synthèse, fourni et nourri) , la capacité à se mettre en perspective et à citer ses enjeux (oui par la démarche antéchronologique et la réalisation de certains projets), un certain état d’esprit libéré des contraintes normatives de l’art, la capacité à travailler avec les autres (esprit ouvert et positif), la cohérence des expériences (oui, vu le CV), la structuration de la démarche (oui, vu les projets élaborés).

En retenant également la validité du projet parmi les catégories d’appréciation :

– de l’exposition à la réalité quotidienne.

– du marché de l’art à des para économies.

– de l’œuvre d’art, de l’objet, de l’image, du visuel à l’invisuel.

– de l’artiste-un, de l’isolement à la critique augmentée.

– de l’avant-garde ou de l’alignement à la troisième voie.

– de l’usage des mots de l’art obsolètes à une mise à jour.

– du spectateur, du consommateur au public d’indifférence.

– de l’exclusion, de l’individualisme à la l’inclusion, à l’individuation, à la collaboration et au partage.

– du voir à être.

– d’avoir à devenir Je confirme que le projet de Michel CHARMASSON « valide une préparation à une expérimentation singulière, se vérifie dans l’autonomie du praticien, valide une capacité à remettre en cause certains acquis dans le secteur de l’art ou d’autres, atteste la formulation et la mise en marche d’un projet personnel et efficient (projet de session) ».

Bien cordialement, Valérie ARCONATI, Consultante en gestion de projets culturels, présidente de l’association CASOART.

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